Dans le cadre de la commémoration du 100ème anniversaire de l’Armistice de 1918, la Ville de Toul et une dizaine d’associations et institutions locales, principalement patriotiques, militaires et culturelles, et se sont regroupées pour proposer un programme dense et varié.
Ainsi, de nombreuses actions ponctuées de moments forts en direction de tous les publics (scolaires, tout public…) viendront égrener l’automne 2018…
Ont participé les associations Chantemai, Lyre touloise, Chorale A Tue-tête, Cercles d’Etudes Locales Touloises, Les Amis des Arts, Phil’arts, Amicale du 516ème Régiment du Train, Toul Accueil, Groupe Photo Malraux, MJC de Toul, Cie du Sens Caché, FNACA, Souvenir français et le 516ème Régiment du Train.
Au programme (Programme pouvant faire l’objet de modifications et peut-être aussi d’ajouts ! Informations : Service culturel 03.83.63.76.24)
Rencontre : Vision d’artistes sur la 1ère guerre Mondiale
Samedi 6 octobre de 14h30 à 17h
Dans le cadre des commémorations liées à la première Guerre Mondiale
Tout public / Gratuit, sur inscription au 03.83.65.83.83
La Médiathèque reçoit les artistes lorrains Daam Lô et David Bulle pour une rencontre-dédicace sur leurs travaux respectifs autour des commémorations de la première guerre mondiale. Un travail centré avant tout sur l’être humain qu’est le soldat en proie à la folie destructrice de la guerre.
Exposition « Le soldate et le masque »
Jusqu’au 10 octobre
Espace BD / Entrée libre
Dans le cadre des commémorations liées à la première Guerre Mondiale
Exposition de peintures à l’huile de l’artiste Daam Lô
Faisant un parallèle plastique entre le masque à gaz et le masque africain, l’exposition présente des œuvres qui mettent en avant la condition anonyme du soldat par temps de guerre. C’est une série de toiles de grand format où la tragédie du drame humain est rendue par une palette restreinte qui donne un rendu monochrome et une impression de mélancolie rappelant le passage du temps sur les photos noir et blanc. Cet effet d’ocre renvoie aussi à la terre africaine, terre d’origine d’une partie des troupes d’outre-mer engagées sur le front.
Exposition de dessins extraits du carnet de croquis de l’illustrateur David BULLE aux éditions Phylactères
Du 16 octobre au 10 novembre2018
"Tranche sur le vif"
Espace BD / Entrée libre
Dans le cadre des commémorations liées à la première Guerre Mondiale
Témoignage authentique de la grande guerre, venez découvrir un carnet de croquis de poilus. Un accessoire de la grande guerre confectionné pour les besoins du film "Ceux de 14", l’adaptation du recueil de récits de guerre de Maurice Genevoix. Un carnet entièrement réalisé par l’illustrateur nancéen David Bulle, une narration en dessins des conditions de vie des soldats de 1914, une immersion à la manière d’un soldat dans les affres du conflit.
Atelier créatif
Mercredi 31 octobre 2018 de 14h30 à 17h
Animé par David Bulle, artiste-illustrateur nancéen
Dans le cadre du Centenaire de l’Armistice 1918
Pour enfants à partir de 8 ans / Gratuit, sur inscription au 03.83.65.83.83
D’après des documents et photos de poilus, venez découvrir avec David Bulle, le dessin de type croquis et vous initier à des petits exercices de narration de bande dessinée autour du thème de la Grande Guerre.
Atelier d’Ecriture
Samedi 10 novembre à 14h30
« 1918 »
A partir d’extraits de poèmes de Paul Eluard, Guillaume Apollinaire, Valery Larbaud et Tristan Tzara, nous chercherons à comprendre comment on écrit la guerre.
"La guerre n’est pas que destructrice, elle est aussi féconde..." Gazette des Beaux-Arts, 1917.
Exposition d’estampes et lithographies de la première guerre mondiale
Du 13 novembre au 8 décembre 2018
"Visages de guerre"
Espace BD / Entrée libre
Présentée par l’association Phil’Arts
Trois artistes, un français, un belge, un allemand, contemporains du premier conflit mondial, ont témoigné par leur art, au-delà de la mystique guerrière et de son corollaire l’exaltation du patriotisme, de la "vérité de l’effroi" endurée par les combattants et les populations civiles. Avec leur sensibilité propre, leur histoire singulière et leur expression artistique sincère et authentique Théophile Steinlen, Henri de Groux, et Otto Dix ont fait leur cri "plus jamais la guerre" ("nie wieder krieg").
"Toute réalité est pour moi un symbole" - Vincent van Gogh
"Tout art est exorcisme" - Otto Dix
"Le soldat et le masque"
Jusqu’au mercredi 10 octobre 2018
Exposition de peintures à l’huile de l’artiste Daam Lô
Dans le cadre du Centenaire de l’Armistice 1918
Médiathèque / Espace BD / Entrée libre
Faisant un parallèle plastique entre le masque à gaz et le masque africain, l’exposition présente des œuvres qui mettent en avant la condition anonyme du soldat par temps de guerre. C’est une série de toiles de grand format où la tragédie du drame humain est rendue par une palette restreinte qui donne un rendu monochrome et une impression de mélancolie rappelant le passage du temps sur les photos noir et blanc. Cet effet d’ocre renvoie aussi à la terre africaine, terre d’origine d’une partie des troupes d’outre-mer engagées sur le front.
Conférence à deux voix : Paul Montagne, conférencier et Michel Brunner récitateur
"Aimer, comprendre la nature ! C’est peut-être le calme, le sourire de notre vie." écrit Émile Moselly sur la première page de son journal en septembre 1890.
Comment alors ne pas s’étonner que la nature soit si présente dans la majeure partie de son œuvre littéraire ? Au sein de cette nature, Moselly regarde vivre les femmes et les hommes côtoyés autour de Chaudeney-sur-Moselle. Ce sont les paysages dans lesquels vivent ses personnages, la flore qui les entoure et qu’ils voient tous les jours qui constituent l’objet de cette causerie illustrée. Une flore riche d’espèces sauvages mais aussi d’espèces qui sont cultivées pour vivre.
Au travers de ses textes nous vous invitons à suivre Moselly sur les bords de Moselle, en forêt, au milieu des champs et des vignes, pour y observer les fleurs du printemps, celles de l’été et de l’automne, avant d’imaginer la rencontre sur les sentiers toulois de deux Émile, Moselly et Gallé.
Les promenades de Moselly ne l’entrainent jamais très loin de Chaudeney : du val des Nonnes à l’ouest aux aciéries de Neuves-Maisons à l’est. Dans ce petit coin de Lorraine, les paysages traversés sont souvent décrits avec la précision et la rigueur d’un peintre réaliste qui conduit son lecteur à les percevoir comme de véritables tableaux animés de la nature environnante.
La plupart des espèces végétales citées par Moselly sont communes dans le Toulois. Ce sont le plus souvent des espèces à floraison estivale, période à laquelle il passe ses vacances touloises depuis qu’il a quitté son village pour faire ses études. Le portrait qu’il en fait est parfois suffisamment explicite pour pouvoir les identifier avec une quasi-certitude. Il est cependant souvent assez difficile de distinguer deux espèces proches ou même d’en déterminer certaines quand leur nom, leur habitat, leur port ou leur couleur ne sont pour lui que des mots, sources de son inspiration poétique.