Débutée en 1221, la construction de la Cathédrale Saint-Etienne de Toul a duré près de 3 siècles. De plan roman et de construction gothique, cet édifice est un symbole du riche passé épiscopal de la Ville et un emblème pour tout un territoire.
Remarquable par ses dimensions autant que par sa beauté, la cathédrale Saint- Etienne attire chaque année plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. L’harmonie qui se dégage de l’édifice est remarquable alors que sa construction a été influencée par tant de styles architecturaux. Une façade flamboyante, deux chapelles Renaissance, l’un des plus grands cloîtres gothiques, sont quelques exemples qui illustrent cette diversité des formes.
Avec sa majestueuse Cathédrale Saint-Etienne, Toul la gothique porte fièrement son nom.
L’année 2021 marquera le huit centième anniversaire de l’édifice et la Ville, accompagnée de ses partenaires, célèbrera cet évènement à travers une programmation culturelle exceptionnelle qui se prolongera jusqu’à l’été 2022.
Pour donner sa pleine mesure à l’évènement, la Ville mobilisera l’ensemble de ses structures culturelles, socio-culturelles et éducatives. Pour faire vivre la cité au rythme de ces célébrations, la ville proposera concerts, expositions, cycles de conférences et de films, rencontres d’auteurs, ateliers thématiques, animations
ludiques en la Cathédrale, au Musée d’Art et d’Histoire Michel Hachet, au cinéma Citéa, à la médiathèque, dans les écoles… Un programme dense et varié qui sera en outre ponctué d’évènements majeurs destinés à donner encore plus de résonance à cet anniversaire : mise en lumière spectaculaire de l’intérieur de la Cathédrale, ouverture au public de la Salle du Trésor, festival pyrotechnique, festival Bach, accueil de la manifestation « La Lorraine est formidable »...
Une importante mobilisation de la sphère associative, très dense à Toul, permettra en outre d’atteindre tout type de public avec une large gamme d’actions culturelles, musicales, sportives, artistiques, gastronomiques, ... toutes estampillées « 800 ans de la Cathédrale Saint-Etienne ».
Le diocèse de Nancy et Toul s’associera aussi à l’évènement sur un volet spirituel en proposant une programmation de visites thématiques et une journée de récollection, en complément de la célébration des grands temps liturgiques qui ponctueront la période (messe chrismale, Pâques, Pentecôte, Assomption, Noël).
Un site internet dédié à l’événement est en cours de construction. En attendant de le découvrir, le dossier ci-après passe en revue l’ensemble des thématiques proposées par la Ville et ses partenaires dans le cadre des célébrations du huitième centenaire de la Cathédrale St-Etienne de Toul, qui se dérouleront de l’été 2021 à l’été 2022.
Plus d’informations sur la programmation : https://toul.fr/cathedrale800ans/
Du 5 février au 30 avril
Exposition de peintures de Claudine REMI-JEANDIN
Entrée libre
« Doubler ma vie d’une autre vie de papier et de couleur, je ne l’avais pas vraiment prévu avant cette rencontre avec la folie... dans les années 70, un peu par hasard. Première entrée dans la vie professionnelle en tant qu’infirmière. Le choc est violent, tant de souffrance me suffoque et m’amène à une grande interrogation. Le lien avec ma sensibilité et ma démarche plastique à peine commencée m’emmène sur un chemin que je ne finis pas de parcourir. Je n’hésite pas à emprunter les souterrains
nécessaires pour mener mon travail comme une découverte, je voulais peindre... Mes premières expériences en peinture sont convaincantes. Je côtoie des peintres, les échanges sont exaltants. En 1986, je poursuis une formation longue en Art-Thérapie, ainsi qu’un travail régulier de travail plastique pour moi-même et j’expose mon travail.
Et c’est en peignant que je tente de me rapprocher d’un objectif personnel, transcrire l’intouchable, l’invisible, rendre communicables les sentiments, ouvrir un champ d’expression pour exister, peindre juste. Je mène mon chemin en parallèle de ma rencontre avec les enfants hospitalisés en psychiatrie présentant de graves troubles du comportement et de la communication.
Une fusion s’est produite entre la matière et moi-même pour donner écho à une doublure profonde, la déployer. Je n’en doute pas, la peinture est une nécessité pour avancer, un parcours esthétique. Ma création se nourrit de métamorphose, c’est l’intime rendu communicable d’un œil à l’autre, de l’inventé à l’existant, du vu au ressenti. »
Le projet de sonnerie du beffroi de la tour sud
Siège épiscopal depuis la fin du IVème siècle, Toul fut longtemps une ville de clerc. Eglise de l’évêque, la cathédrale domine la cité et se signale par le tintement de ses cloches.
La célébration des 800 ans de l’édifice se veut l’occasion de compléter cette sonnerie chère aux Toulois. Une nouvelle cloche spécialement fondue pour célébrer cette anniversaire ainsi que trois autres cloches compléteront l’actuel ensemble campanaire installé dans le beffroi de la tour sud qui sera alors conforté.
Une vie campanaire claquée sur les grands événements de l’Histoire de France
En 1792, la sonnerie de l’édifice subit les destructions révolutionnaires et se trouve privée de six de ses cloches. Le 20 juin 1940, les obus s’abattent sur le centre-ville, alors aux mains de l’adversaire allemand. Un gigantesque incendie se déclare dans la cathédrale faisant fondre orgue et cloches de la tour dus.
Une nouvelle sonnerie est installée en 1961 et constitue l’une des plus belles de France, dont le bourdon compte le parmi les plus remarquables corps sonores que l’on puisse entendre. Elle se compose de Léon (le bourdon), Etienne, Mansuy, Jeanne d’Arc et marie au Pied d’Argent.
La mobilisation citoyenne
Depuis des siècles et malgré les vicissitudes de l’histoire, les cloches de la Cathédrale Saint-Etienne rythment le quotidien des toulois autant qu’elles veillent sur la Cité. La célébration du 800ème anniversaire de la cathédrale est l’occasion de mettre en lumière ce majestueux patrimoine campanaire.
Ainsi, la Ville de Toul lance une campagne de mécénat en partenariat avec la Fondation du patrimoine afin de faire vivre une nouvelle sonnerie de cloche à la cathédrale pour ses 800 ans. Prendre part à ce projet c’est marquer l’empreinte de la cathédrale davantage encore dans le paysage de Toul.
Toutes les informations et le bulletin de don de la campagne de mécénat « Beffroi de la cathédrale Saint-Etienne de Toul » sur www.fondation-patrimoine.org/77349
Les mardis ou vendredis
Rencontres ludiques en partenariat avec les classes de petites sections de Maternelles et de CP.
Réservées aux enfants de 2/3 ans et 5/6 ans.
Sur inscription.
La Ville de Toul lance son premier budget participatif local !
Du lundi 11 au jeudi 14 et/ou
du lundi 19 au jeudi 22 avril
Thème « Nature au théâtre »
Pour les 6-12 ans – novices bienvenus
125€ le stage repas et goûters compris
Inscriptions : 03.83.62.61.08ou contact@totacompania.fr
12 avr. 2022 - 20h
À BOUT DE SOUFFLE
De Jean-Luc Godard
1960, repris en 2021 - Policier, Drame, Romance -
Interdit aux moins de 12 ans - 1h30
VF
Avec Jean Seberg, Jean-Paul Belmondo, Daniel Boulanger
Marseille, un mardi matin. Michel Poiccard vole une voiture de l’U.S. Army et prend la route nationale en direction de Paris.
Énervé par une 2CV qui n’ose pas dépasser un camion, Michel double en plein virage et se fait prendre en chasse par un motard. Paniqué, il abat le policier d’un coup de revolver et s’enfuit. Le lendemain, en arrivant à Paris, Michel retrouve une jeune étudiante américaine, Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse libre. Elle veut devenir journaliste et, pour pouvoir financer ses études à la Sorbonne, vend le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées…
Le mardi de 15h à 17h
Rencontres ludiques et intergénérationnelles. En partenariat avec le service « actions séniors » de la ville de Toul.
Pour tous publics.
Sur inscription.
Les mardis et jeudis de la première semaine des vacances scolaires
Animations proposées en collaboration avec le Relais Assistantes Maternelles Terres Touloises.
Réservées aux assistantes maternelles / parents / enfants
Mardi 12 avril 20h30
L’adjectif « bleu », a donné naissance, comme chacun sait, à toutes sortes d’expressions dans des domaines aussi variés que les sports, la musique, la littérature, la géographie et même les sentiments. Cependant, il faut attendre, en France, le règne du roi Saint-Louis, pour que le bleu détrône enfin le rouge, son rival…
La « guède » (ou la « waide » en langue picarde) est le nom d’une plante tinctoriale qui contient dans ses feuilles un principe colorant : l’indigotine, produit à la base de la teinture bleue.
C’est une plante très vivace de la famille des « crucifères ». Longtemps cultivée dans les pays chauds pour sa belle couleur bleue, elle se répandit à partir du XIe siècle dans certains états européens.
En France, la Picardie fut le lieu privilégié de sa culture et de l’extraction de l’indigo. Vendu sous la forme de pelotes (coques), la waide fut l’objet d’un immense commerce avec les teinturiers (guédiers, guédons) de Picardie, des villes du Nord de la France, et surtout de l’Angleterre où elle était très prisée.
Du XIe au XVe siècles, de grandes familles nobles se livrèrent à ce commerce et, tout en s’enrichissant eux-mêmes, contribuèrent sans doute au financement de l’édification de la grande cathédrale d’Amiens.
Les transports, essentiellement fluviaux et maritimes, s’effectuèrent sous la protection de saint-Nicolas, qui devint le saint patron de très nombreuses paroisses du département de la Somme.
Puis vint la Guerre de Cent Ans. Les Anglais développèrent alors la production du « pastel » en Aquitaine -province qui leur appartenait-, au détriment de la Picardie. Dès lors, et compte-tenu également des contraintes (manipulations) de la production de la « waide », sa culture et son commerce cessèrent toutes activités.
